Le tatouage japonais

Dans la culture japonaise, le tatouage remonte à plusieurs siècles. Les Aïnous, un peuple indigène des Japon, étaient connus pour avoir des traditions liées aux tatouages. En effet, les femmes Aïnous étaient encrées sur leur corps tout au long de leur vie et cela dès l’âge de 6 ans. Ce peuple qui vivait entre l’île d’Hokkaido et l’île Russe de Sakhalin détenait des traditions extrêmement intéressantes. Les femmes de cette population avaient par exemple des tatouages en forme de moustache sur leur lèvre afin de marquer leur maturité. Quelques femmes étaient tatouées sur les avants-bras. Et selon les traditions et les cultures locales, ces tatouages sur les bras devraient être à tout prix cachés des hommes car cela pourrait porter malheur.

Avec la colonisation japonaise sur l’archipel, la culture et les traditions de la population se trouvent basculer. D’ailleurs, l’arrivée de la culture et de l’influence du bouddhisme a grandement remis en question les tatouages. À cette époque, les tatouages avaient des connotations négatives. Au XVIe siècle, les tatouages étaient utilisés pour marquer son appartenance à un clan quel qu’il soit. Ainsi, ils pouvaient servir pour reconnaître les clans des samouraïs ou guerriers morts durant les batailles. Actuellement, au Japon, le tatouage est mal vu par la population, car il fait toujours référence aux réseaux mafieux des Yakuzas. En l’occurrence, les yakuzas usent des tatouages durant des rituels. Il reste tout de même des maîtres tatoueurs usant des anciennes techniques pour le tatouage Irezumi

Histoire du tatouage japonais

En occident, le tatouage d’inspiration japonaise fait partie des styles de tatoos des plus prisés et admirés. Le tatouage nommé « Horimono » s’avère être une pratique à des rites ancestraux japonais. Étymologiquement, ce terme signifie graver dans la langue japonaise. L’histoire des pratiques de modification corporelle remonte à la civilisation Aïnou. Ce peuple indigène du Japon représente les premiers habitants de l’archipel. Cette population autochtone japonaise était d’origine préhistorique et vivait dans le nord-est du Japon. En l’occurrence, durant la période Jomon de l’histoire japonaise elle vivait entre l’île Russe de Sakhalin et l’île d’Hokkaido. Actuellement, ce peuple est une ethnie minoritaire du Japon et s’avère être très différente des Japonais notamment de par leurs petites tailles, leurs corps robustes, leurs membres courts sans oublier leurs teints plus foncés.

À partir du XVe siècle, les Wajins colonisaient progressivement les Aïnous, un évènement scellant le destin de la pratique du tatouage des Aïnous. En réalité, les Aïnous se servaient de ses tatouages pour orner le visage des femmes. Ainsi, les femmes Aïnous sont toutes tatouées sur le dessus des sourcils et également sur les contours de leurs lèvres. Ces tatouages ont été créés de manière à ce qu’ils soient vus comme un maquillage. Tous les tatouages de cette tribu étaient dès leurs jeunes âges. En effet, à partir de la puberté, notamment vers l‘âge de 6-7 ans à l’âge de leurs mariages, les jeunes filles Aïnous commençaient à avoir des tatouages sur le visage. Ces tatouages étaient le plus souvent en forme de moustache de guerrier, encrés sur la lèvre supérieure.

Avec leur pilosité plus abondante, les Aïnous considèrent cela comme étant un signe de beauté. De ce fait, tous les hommes de cette tribu portent de longues moustaches et barbes, raison pour laquelle les femmes mariées avaient des tatouages ayant cette forme. Les types de tattoo aïnou peuvent également se porter sur les mains et les bras. Ainsi, ils peuvent se présenter sous forme de motifs géométriques curvilignes, notamment à la manière d’entrelacs tribals.

Pour les femmes de la tribu, les tatouages de gaines sur l’avant-bras seraient cachés aux hommes, car les traditions insinuent que si les hommes les voient cela porterait un grand malheur. Ces types de tatouages étaient censés représenter le statut social. À part ses vertus esthétiques, le fait de se tatouer marquait une dimension protectrice pour sa porteuse et toute sa famille. Un tatouage encré sur la lèvre supérieure de la femme Aïnous est sans doute un symbole de son arrivée à maturité.

Ce tatouage garantit une vie après la mort ainsi qu’une place parmi les ancêtres.

La colonisation des Japonais repousse une grande partie des traditions Aïnous. À cette époque, le tatouage féminin a même été interdit dans le nord du Japon.

De plus, le culte de l’ours et le port des boucles d’oreilles ont également été supprimés durant cette colonisation. L’influence du bouddhisme entrant progressivement dans les cultures japonaises ne fait qu’empirer les choses. Apparemment, cette influence donne une connotation négative au tatouage , surtout au Japon.

Par ailleurs, le tatouage traditionnel japonais était tout à fait présent durant le XVIe siècle. À cette époque, les guerriers samouraïs se tatouaient le symbole de l’emblème du clan sur leur corps. Ces tatouages étaient des moyens d’identification des cadavres afin de reconnaître leurs clans.

De nos jours, les tatouages japonais font penser aux Yakuza. En outre, dans l’archipel, la présence de tatouages est souvent synonyme de criminalité.

Les techniques de tatouage japonais

L’art du tatouage est devenu une tendance à l’échelle mondiale. Effectivement, plusieurs professionnels dans ce domaine reviennent également sur les techniques ancestrales de tatouage. Au Japon, le tatouage n’a pas toujours été intégré par la population. En réalité, depuis l’ère Edo, les tatouages traditionnels ont été connus pour marquer les symboles de force et de courage. Durant cette même période, cet art est une référence à la honte et à la criminalité. Bien évidemment, plusieurs noms peuvent être attribués aux différentes techniques de tatouage traditionnel du Japon que ce soit l’Irezumi ou encore l’Horimono. Le terme Horimono désigne la totalité des tatouages. Mais le terme « Irezumi », lui, est une référence au tatouage traditionnel couvrant une large partie du corps. D’ailleurs, ce dernier peut représenter un tatouage qui habille tout le corps notamment comme une seconde peau. À vue d’œil, ces types de tatouages reflètent de véritables œuvres d’art. Les maîtres et les disciples exerçant cette forme d’art ont appris les techniques et le maniement des matériels indispensables pour marquer les particuliers.

Contrairement aux tatouages occidentaux, le tatouage japonais se fait entièrement à la main. Pour ce faire, les maîtres en la matière usent de fines aiguilles, des pigments de couleur et de l’encre de charbon pour tatouer les intéressés. Ainsi, l’outil de l’expert est un manche en pointe fabriquée généralement en métal. Autrefois, cette sorte de manche était en bambou les tatoueurs fixent les aiguilles à l’extrémité de celui-ci. Apparemment, le nombre d’aiguilles dépend exclusivement de la taille du trait du tatouage souhaité. Concernant les couleurs, les pigments sont exclusivement importés. D’ailleurs, le tatoueur devra connaître le rendu de chaque type de pigment afin de procurer des effets exceptionnels quand ils tatouent leurs sujets. Un grand nombre de tatouages demandent plusieurs années de travail, comme les tatouages habillant l’intégralité du corps (Sooushinbori). Sur le plan financier, les tatouages les plus compliqués demandant une grande patience et coûtent une fortune, mais sont des œuvres d’art exceptionnelles. Cette méthode traditionnelle des tatouages japonais est connue pour être très douloureuse à cause des picotements des aiguilles sur le bambou. Ainsi, se faire tatouer à la méthode traditionnelle demande une forte détermination du tatoué et une grande dépense que ce soit en argent ou en temps.

Actuellement, les tatoueurs usant de cette ancienne méthode se font rares. L’application du tatouage à la main, autrement appelé Tebori, requiert certainement des connaissances et des techniques spéciales. Le maître Horiyoshi III est connu pour l’Irezumi actuel. En effet, il fait partie de ceux qui modernisent cet art traditionnel japonais. Même si le tatouage se fait toujours à la main, ce grand maître a mis en place l’usage de la dermographie électrique afin de tracer les grandes lignes. Au début, les tatouages décoratifs ne pouvaient être ancrés que sur le dos. Mais progressivement, les tatoueurs ont trouvé le moyen de mettre les motifs sur les bras, les épaules pour finir par habiller le corps entier, ce qui mène le tatoué à un tatouage intégral.

Le tatouage Irezumi

Le tatouage Irezumi est un signe de connaissance pour les Yakuzas. En effet, ce style de tatouage s’avère être très répandu dans la communauté de ces mafieux japonais. Ainsi, cet art est devenu à la fois un rituel symbolique ainsi qu’une véritable fierté pour eux. De cette manière, chaque majorité, chaque grande famille et chaque clan possède ses propres motifs pour se différencier des autres. Historiquement, les yakuzas se sont inspirés des traditions des bakutos pour ce rituel. Entre les années 1700 et le milieu du 20e siècle, les bakutos avaient l’habitude de se tatouer un cercle noir autour de leurs bras. Pour eux, un tatouage marque un crime commis. Actuellement, les spécialistes du monde des yakuzas affirment que plus de 70 % sont tatoués. En l’occurrence, dans ce réseau mafieux, se faire tatouer représente un test de courage et d’endurance vu que le tatouage est douloureux et très long.

L’Irezumi est une forme particulière de tatouage traditionnel japonais. Elle désigne les tatouages recouvrant une grande partie du corps et même l’habillage du corps intégral. Allant du cou au bas des fesses, le tatouage recouvre également la poitrine et une partie de l’avant-bras. Une grande majorité de la population japonaise porte des propos négatifs sur le tatouage étant donné qu’elle fait référence à une appartenance aux yakuzas. Ce style de tatouage est exécuté par des tatoueurs professionnels. L’Irezumi est connu pour être douloureux, car il prend du temps et reste onéreux pour les tatoués. Un tatouage traditionnel habillant tout le corps peut prendre 5 à 10 ans, et ce, pour une somme exorbitante de 30 000 dollars environ. Avec l’évolution, des changements ont été remarqués dans ce style de tatouage notamment au niveau de la stérilisation des outils ou encore de l’utilisation des nouvelles machines électriques pour compléter les lignes. Toutefois, les rituels de base, les dessins et les méthodes Irezumi restent inchangés depuis de nombreux siècles.

Symbolique et signification des tatouages japonais

Dans les tatouages traditionnels japonais, les éléments naturels représentent l’arrière-plan du tatouage en question comme les nuages, le vent, les rochers ou encore les vagues. Les dessins Irezumi dans les tatouages ont tous des significations spécifiques pour le tatoué et des significations selon les traditions. Par exemple, un tatouage de dragon marque la sagesse, la puissance et la maturité.

Le Dragon

Dans la culture japonaise, le dragon est un animal mythique représentant une grande sagesse et une grande puissance. En effet, le dragon évolue constamment dans l’eau et l’air. En l’occurrence, il symbolise la sagesse et plus particulièrement l’union de tous les contraires à savoir le Ying et le Yang. Généralement, dans les dessins de tatouage, le dragon tient l’univers en griffe. Au Japon, il reste bienveillant et reste au service des hommes.

Les éléments

Les éléments prennent une grande dans le tatouage traditionnel japonais. En effet, l’arrière-plan de ses tatouages est généralement constitué d’éléments naturels comme le vent. Ensuite, d’autres éléments viennent orner le tatouage comme le feu et l’eau. La plupart du temps, le feu fait référence à la religion et reflète également des changements ou des transformations pour le tatouer. Ainsi, la signification du feu peut être multiple comme la passion, le désire, la chaleur, la vitalité ou encore la sensualité.

La carpe Koï

D’après une légende, les carpes du fleuve remontaient le fleuve et se transformaient en dragons. D’ailleurs, les manches à air sont généralement en forme de carpe du nom de Koinobori. Cette légende est complètement une référence à la force, la volonté et à la persévérance, notamment les carpes défiant les cascades et les rivières en allant à contre-courant.

Le tigre

Le tigre représente le courage, la longévité ainsi que la force. En effet, cet animal défie le lion qui est le roi de la jungle. On l’associe généralement au principe masculin du Yang. D’ailleurs, le tigre est également symbole d’agilité et d’élégance.

Le fu-dog

Ayant une grande similarité avec le lion, le fu-dog a un filet avec des oreilles pointues, ce qui le donne également des similarités avec un chien. En matière de tatouage, les tatouages fu-dog sont utilisés pour la protection. En l’occurrence, ils représentent la force et l’honneur. Les dessins de fu-dog sont particulièrement appréciés par les aspirations héroïques.

Le Serpent

Dans les tatouages, les serpents sont considérés comme des protecteurs pouvant conjurer la mauvaise fortune, la maladie ainsi que la catastrophe. En réalité, le serpent représente également la protection et la sagesse suite aux mauvaises décisions. Les tatouages de serpent font également allusion à la régénération ou encore à la guérison comme les remèdes et les rituels médicinaux.

Le Baku

Dans la culture japonaise, le baku est une créature mythique et légendaire. Il se nourrit exclusivement des cauchemars et des mauvais rêves. Ainsi, ce type de tatouage est symbole de protection contre toutes pensées nocives et les éventuels esprits malins.

Phœnix (Hō-ō, Hou-ou, Ho-o, Hoo-oo)

Étant un symbole d’immortalité et de renouveau, cette créature est reconnue mondialement. Comme on dit souvent, le phœnix renaît de ses cendres. D’ailleurs, cette créature défie habituellement la mort et célèbre la vie. Cet animal légendaire reste symbolique dans les tatouages des particuliers.

Crane

Dans la culture occidentale, les crânes représentent le mauvais sort et le danger. Mais dans la culture japonaise, ils sont reconnus pour être une représentation positive du cercle naturel de la vie. Dans cette culture, les crânes peuvent généralement représenter le changement.

Samouraï

Par définition le Samouraï est un guerrier japonais durant l’époque féodale. Durant plus de 700 ans, l’ordre du samouraï a perduré. En général, le Samouraï symbolise le sens du devoir, le sacrifice, la loyauté sans faille sans oublier le plus important, l’honneur. Plusieurs tatoués optent pour des tatouages de samouraï associés à des animaux symboliques comme le tigre ou le lion.

Geisha

Par définition, Geisha représente une dame de compagnie. Geisha voue sa vie à des arts traditionnels japonais que ce soit l’art de la conversation, la danse ou encore la musique. Contrairement à ses faveurs sexuelles ou l’institution multiséculaire de toutes les geishas, le tatouage de Geisha représente la beauté et l’élégance derrière ses formes distinguées.

Bouddha

Tous les tatouages représentant les symboles bouddhistes restent très répandus dans le domaine. En effet, Bouddha représente la foi et l’intérêt du tatoué à cette religion. D’ailleurs, les formes de représentation de bouddha symbolisent généralement des faits bien déterminés. Ainsi, le Bouddha doré représente exclusivement tous les enseignements de bouddhisme. Par contre, un Bouddha en méditation symbolise la réflexion. Le Bouddha souriant reste un symbole de l’espoir et de bonheur pour le tatoué.

Le masque Hannya

Dans les légendes fantastiques japonaises, Hannya est un fantôme d’une femme revenante. En effet, elle est revenue pour assouvir sa vengeance. Le visage de ce tatouage représente à la fois celle de la femme et même celui de l’homme. Il symbolise exclusivement la vengeance pour les tatoués.

Démon oni

Apparemment, une personne qui se tatoue un démon Oni sur son corps croit exclusivement aux démons et aux esprits. D’ailleurs, le démon Oni peut éventuellement se présenter sous forme de deux visages que ce soit un visage bon ou un visage mauvais. En l’occurrence, cette représentation punit le mal et l’injustice.

Les fleurs

Le Lotus

Les fleurs de Lotus représentent généralement la grâce et la beauté. D’ailleurs, cette fleur reste particulièrement utilisée durant plusieurs cérémonies religieuses. Le tatouage symbolise l’éloquence et l’élégance pour le tatoué. Elle peut également symboliser la conscience de soi, le mysticisme, la pureté sans oublier la patience.

Chrysanthèmes

Le chrysanthème est régulièrement rapproché au symbole impérial. En effet, l’ordre suprême du Chrysanthème est une haute distinction qu’un Japonais peut recevoir. En l’occurrence, ce symbole représente exclusivement le caractère et la volonté d’une personne. La perfection et la simplicité restent également un symbole représenté par cette fleur.

Rose

Dans l’art du tatouage, la rose reste un symboliste de l’amour éternel, de l’équilibre et surtout de nouveaux commencements. Une rose ayant une seule tige représente le contraste de la défense, la perte et la légèreté pour un tatoué.

Pivoines

En matière de tatouages, les fleurs portent une grande importance notamment pour les tatouages japonais. Les pivoines, elles, sont considérées comme les rois des fleurs. Elles symbolisent la richesse et l’élégance. Elles représentent également la chance et la santé.

Hibiscus

Dans la culture japonaise, l’hibiscus a une simple signification. En effet, cette fleur japonaise est connue pour sa douceur. Elle symbolise la tranquillité chez le tatoué.

Orchidées

Pour les adeptes de tatouage, les orchidées restent une des fleurs de préférence. Cette dernière reste également un symbole de puissance, de force et de bravoure.

Cerisier

Cette fleur éphémère représente une grande connotation symbolique. Comme dans les cultures japonaises et chinoises, elle reste une fleur symbolique. Pour le Japon, elle représente un emblème national. D’ailleurs, elle symbolise un reflet pour la moralité et porte bonheur.

Feuilles d’érable

Soulevées par le vent, les feuilles d’érable restent également symboliques tout comme les pétales de cerisier. Symboliquement, les tatouages de feuilles d’érable sont étroitement liés à la paix, au temps qui passe et à la réincarnation continue.

Grand nom du tatouage traditionnel japonais

Plusieurs maîtres de tatouage résident encore au Japon et donnent l’occasion aux Yakuzas de perpétuer leurs rituels et leurs traditions. Effectivement, en matière de tatouage Irezumi, le grand Horiyoshi III est un des rares Japonais reconnus. Son vrai nom est Yoshihito Nakano, né le 9 mars 1946, il connaît l’art du tatouage à seulement 11 ans. En effet, il a commencé tout jeune étant donné qu’il était très fasciné par les films yakuzas. Tous les tatouages et les dessins qu’il a accomplis sont pour la plupart des symboles codifiés. Au Japon, la transmission du savoir-faire reste très traditionnelle notamment de maître à élève.

Honda Tsuyoshi est également une virtuose dans l’art de tatouer. Ce dernier continue jusqu’à maintenant à tatouer à la main avec ses outils contemporains. Avec ses aiguilles et son canon électrique, le maître décide d’accomplir les volontés de tous les tatoués. Il porte une grande importance à l’Irezumi qui est son principal domaine. Selon ses dires, il affirme même avoir tatoué un grand nombre de yakuzas ayant commis des crimes étant donné que ces derniers se tatouent un symbole après un crime effectué. Il participe régulièrement au Festival international du Tatouage.